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Paiements pour Services Environnementaux (PSE)

Paiements pour Services Environnementaux (PSE)

Les Paiements pour Services Environnementaux (PSE) sont mis en place par le Ministère de la transition écologique et les Agences de l’eau sur certains territoires, ce dispositif d’aides rémunère les services environnementaux rendus par les agriculteurs et incite à la performance environnementale des systèmes d’exploitation agricole. Il contribue ainsi directement à la transition agroécologique des exploitations.

A la suite d’une expérimentation menée notamment sur un bassin voisin dans le Tarn-et-Garonne, l’Agence de l’Eau Adour Garonne (AEAG), à travers son 12e programme, a validé l’éligibilité du territoire du bassin versant du Lemboulas avec 33 autres territoires du Grand Bassin Adour Garonne au dispositif de PSE Zones humides et Prairies.

Fort d’une collaboration en cours sur la remobilisation des ressources en eau, le Syndicat Mixte du Bassin du Lemboulas (SMBL) et les Chambres d’Agriculture (46 et 82) se sont porté candidats pour coanimer la mise en place de ce dispositif.

Dans un contexte de changement climatique (+ 4°€ en 2100[1]), la ressource en eau sur notre territoire va nettement diminuer sur les périodes où nous en aurons le plus besoin, la qualité de l’eau va être elle aussi fortement impactée. Le niveau d’eau dans nos rivières et ruisseaux diminuera de moitié, ce en moyenne !

 

Ces PSE, destinés aux agriculteurs répondant aux objectifs environnementaux de notre territoire, ont pour objectif de valoriser financièrement la préservation des zones humides et des prairies permanentes dans le système d’exploitation. Ces espaces, associés aux haies champêtres, jouent un rôle crucial dans le cycle de l’eau : elles favorisent l’infiltration, l’épuration et le stockage d’eau.

 

Concrètement, le programme permet une rémunération en fonction de critères d’éligibilité spécifiques portant sur la diversité des cultures, la part  de prairies, l’utilisation de produits phytosanitaires, la gestion de l’azote et du carbone ainsi que la prise en compte des infrastructures agroécologiques (haies, zones humides, mares...).

 

Les exploitations remplissant l’ensemble de ces critères traduits via une notation peuvent prétendre à une rémunération maximale de 9 000 € par exploitant (27 000 € pour un GAEC à 3 associés). Le paiement est effectué par l’Agence de l’Eau, il est progressif en fonction des services rendus.

 

Autour de ce programme sur 5 ans (période 2025-2030), de nombreuses structures du territoire sont mobilisées pour encadrer le dispositif, des opérateurs du monde agricole, de la haie et des zones humides.

 

Le SMBL est co-animateur et partenaire du dispositif au titre de sa compétence sur le GEstion des Milieux Aquatiques et de son Programme Pluriannuel de Gestion (PPG) sur le bassin du Lemboulas. Il visera à faire le lien entre les PSE et les actions du PPG notamment en accompagnant et conseillant les exploitants qui le souhaitent dans l’amélioration des milieux afin de les aider à augmenter les services environnementaux de leurs exploitations (ripisylve, zones humides, mares, haies…). Il est donc susceptible de porter des chantiers cohérents de restauration des milieux, cours d’eau et zones humides ou plantations de haies avec des « enjeux eau ».

 

            Pour toute question sur ce dispositif vous pouvez contacter :

 

M. AUCOIN - technicien rivière au Syndicat Mixte du Bassin du Lemboulas (06 15 22 21 09gauthier.aucoin@quercycaussadais.fr) ou M. LESTRADE – responsable équipe Eau/Climat à la Chambre d’Agriculture 82 (06 08 41 31 06 – bernard.lestrade@agri82.fr)

 

Pour aller plus loin sur les PSE :

 

https://eau-grandsudouest.fr/usages-enjeux-eau/activites-economiques-amenagements/agriculture-eau/paiement-pour-services-environnementaux

 


[1] Scenario retenu TRACC et étude Explore 2 ; infos à retrouver ici :